Tes petits seins
Tes seins sont si petits que, lorsque je les touche,
La paume de ma main, bien trop grand capuchon,
S’imagine, en son nid, surprendre l’oiseau-mouche
Tout chaud, tout palpitant : C’est ton petit nichon.
Tes seins sont si petits ! Seins moulés à la louche,
Petite coque où pointe un petit cabochon,
Tes seins sont si petits qu’ils fondent dans ma bouche.
Est-il fondant plus doux que ton petit nichon ?
Tes seins sont si petits ! Tes seins sans existence,
Sous la blouse qui flotte au buste maigrichon,
Tes seins, pour mon désir, sont une récompense
Et mon plus grand plaisir, c’est ton petit nichon.
Tes petits seins, tu crois qu’ils n’ont pas d’importance !
Vois comme, devant eux, je me sens godichon !
Si petits et si forts, entends ma confidence :
Oui, je suis amoureux d’un tout petit nichon. |