Les Rois Mages
Du fond du désert, les Rois Mages
Vinrent déposer un monceau
D’or, encens, myrrhe –et leurs hommages-
Au pied d’un tout petit berceau.
Plus humble et simple compagnie,
Les bergers avec leurs troupeaux
Offrirent, douceur infinie,
Le lait et le chant des pipeaux.
Cette aventure, en Galilée,
En des temps très anciens, eut lieu,
Mais l’Histoire s’en est mêlée
Car ce jeune enfant était Dieu.
En souvenir de son message,
Le cœur de l’homme est si content
Qu’il parle d’aimer, d’être sage…
Pourquoi faut-il, depuis longtemps,
Qu’au jour de Noël, chacun vienne
Vers l’autre, le cœur sur la main…
Et puis que nul ne s’en souvienne
Le lendemain ?
Ni roi, ni berger mais poète,
Comme trésor mirobolant
Je n’ai que des vœux ! Je souhaite,
À l’aube de ce Nouvel An,
Et pour celle que mon cœur aime,
La santé, le bonheur. Je veux,
Noël modeste, en ce poème,
Prier le ciel, bonté suprême,
Qu’il prenne en compte tous ses vœux.
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