Écrit à la fin de l’année (lointaine)
Qui vit les manifs étudiantes réprimées très brutalement
Par deux « durs » très complémentaires : Pasqua, Pandraud.
Voeux de saison
Lorsqu’on a connu la matraque
Des motards de Pasqua-Pandraud,
Douce est, du temps, la longue traque ;
Un an de plus, ce n’est pas trop.
Un an de plus ? La belle affaire !
Il faut, toujours, garder raison.
Contre le temps, parvient à faire,
Plus le rire que l’oraison.
Mon capital-temps, dans la course,
S’effrite, mais je suis comblé :
Si l’on cotait mon âge en bourse,
Cette année, il aurait doublé !!!
Sans ton amour, la vie est sale.
Mon désir meurt (S’il n’est vainqueur)
De faim, chose paradoxale
Au temps des restaurants du cœur.
L’an quatre-vingt six se termine ;
Que te protège l’an nouveau,
Pour conserver ta bonne mine,
Du méchant sida du cerveau .
Toi, mon aimée aux yeux de braise,
Pour mil neuf cent quatre vingt sept,
Mon seul vœu ? C’est que je te…plaise !
Et j’envisage l’hypothèse
Que tu partages le concept
D’un amour… sans capote anglaise !
|