14 Juillet 2010
Le Président à décidé d’annuler
Le réception après le défilé militaire
L’État n’existe plus, sa mémoire s’estompe,
L’esprit Républicain, hélas, est mal parti ;
Il est mort, enterré, sans les ors, sans la pompe :
Le Président annule la garden-party.
Lors, comme le chanta si bien Brassens naguère,
L’amour de la Patrie, à jamais aboli
Par notre Président, cocardier, va-t-en guerre,
Le quatorze juillet je serai dans mon lit.
Rien de rien ne pourra me tirer de ma toile.
Réchauffer l’ombilic du Soldat Inconnu
En parfait boutefeu du Parvis de l’Étoile ?
Rien, non, rien dis-je, sauf, peut-être, ton corps nu.
Pied de nez sensuel à ma propre contrainte,
Pour ta caresse exquise et pour ton corps joli…
Mutin vaincu par la douceur de ton étreinte,
Le quatorze juillet, je serai dans TON lit !
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