Ta chair frémissante recèle,
Dans les creux cachés de ton corps,
La note chaude et les accords
Voluptueux du violoncelle.
Dans ta fourrure est un ocelle
Tendrement rose et très accort ;
Il arpège, en un temps record,
Une gamme qui m’ensorcelle.
En toi, douce et vibrante, sont
Tous les rythmes et tous les sons,
Tous les « vivace », les « andante ».
L’écho, dans ton âme est dispos.
Le plaisir naît, cantate ardente,
Sous mes doigts, à fleur de ta peau.
|
 |