La pointe ( ?) de Bretagne
La marée
Marchant aux plages de Bretagne,
À toi, souvent, j’ai pensé, en
Voyant, lascive, la campagne
Faire l’amour à l’océan.
Au flot pressant, la terre s’ouvre.
La mer envahit longuement ;
Paisible étreinte où se retrouve
L’accord complice des amants.
La plage montre, toute nue,
À regret, parti l’océan,
L’humide espoir de sa venue,
Pour combler le vide béant.
Et, de toi, l’idée enfiévrée,
J’ai désiré, dans ce décor,
Comme le flux de la marée,
Pénétrer au creux de ton corps.
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