Le rêve éveillé
Après-midi de canicule ;
Quand la fournaise de l’été
Dicte sa loi et qu’elle accule
Au sommeil mon corps hébété,
Fermant les yeux, je vois… ton cul !
Et je rêve d’un vallon sombre,
D’un odorant buisson doré,
Un paradis où, sans encombre,
Mon bonheur serait amarré
Et mon désir tapi dans l’ombre.
Alors, apparaît, opalin,
L’arrondi subtil de tes hanches
Et quand, d’un mouvement félin,
Ondulent ces deux formes blanches,
Mon cœur vibre : drelin, drelin !
Piano, le cœur ! Ne vas pas croire !
De cœur, il n’en est pas question !
Le cœur, inutile accessoire ?
…. Comme dit le petit Lion :
« Mais ceci est une autre histoire… »
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