Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant… Paul Verlaine
Rêve familier
Quand mon désir, souvent, s’égare
Aux pointes de tes seins qu’il ose tutoyer,
Je deviens, en songe, un dieu Lare
Et j’ai mon oratoire au cœur de ton foyer.
Est-ce mal d’être un idolâtre ?
L’amour n’est-il pas fou, quelquefois, à lier ?
Je rêve, au creux chaud de ton âtre,
D’une niche vouée à ton dieu familier. |