Automne précoce
C’est à peine si l’août commence,
L’automne semble déjà là.
Il vient chanter, à capella,
Des mots qui parlent d’imminence.
Il nous culbute les saisons
Ce foutu temps, il accélère
Tout droit dans le mur, sans raisons !
Ignorant les cris de colère.
Les humains versent dans l’effroi ;
L’avenir est plutôt morose.
Le réchauffement jette un froid !
Demain pourrait n’être pas rose.
Des mots qui parlent d’imminence…
L’automne chante, à capella,
Un vocable de fulgurance.
Tout bas, murmurent ces mots là :
Si le temps de la mort arrivait en avance.
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